mardi 30 décembre 2008

Pris au dépourvu.

Mesdames, messieurs, approchez donc, et n'ayez crainte
Ne vous laissez pas emporter par ces dires saintes
Echappez de cette rigole, suivez la raison,

Et vous dompterez intempéries et saisons.

A la dernière nouvelle, tout va pour le mieux. Il semblerait que, tout le monde est riche, sauf les pauvres. Les capitalistes se portent à merveille, à part leurs dignités. Tout le monde est au chaud, sauf les sans domicile fixe, bien entendu. Hormis tout ceci, nous nous apprêtons, une fois de plus, à tourner la page, à accueillir une nouvelle année. Année qui a décidé, contre toute attente, de venir une seconde en retard. Il ne faut surtout pas tomber dans la compassion, verser une larme, prendre son mouchoir pour enfin s'esclaffer d'un fait frivole. Une larme, à part la beauté qu'elle recèle, coule et sèche vite. L'an prochain donc, les maux qui s'abattront sur ce monde, seront en retard d'une seconde. Mais à quoi bon pourrait nous servir une seconde de plus? Une seconde. Le temps pour une futur prostituée assassinée de respirer le gout amère de la respiration de son assassin. Ou peut être, le temps pour un gamin, futur victime palestinienne, de contempler le ciel ocre, noirci par la fumée. Le temps pour un algérien de fumer du thé une seconde de plus en temps de démocratie, le temps de sentir une autre seconde s'écouler avant de vivre le troisième mandat.

Ca me manquait d'écrire des billets. Enfin...

mardi 23 décembre 2008

Ca m'est adressé. Ne le prenez pas pour vous s'il vous plait.



C'est pas pour rire de la vidéo, mais je vous invite à vous vous esclaffer de ma situation. Voilà, c'était le con, connard, enculé, salopard de Rafik Tigane.

lundi 22 décembre 2008

Une oscillation d'un ballon qui se vide de son air.

Genre... J'avais voulu commencer un jour un article comme ça. Voilà, c'est fait.

Passons, passons mes enfants. Pourquoi sauter dans des flaques d'eau si ces dernières sont à sec? Oui! Oh, oui! Sautille, danse, espèce de con.
Voyons! Pourquoi pisser quand on a une vessie vide? Oui, espèce de trainée, pisse, éjacule du sang, fais gicler du sperme par ta cavité buccale!

Autrement, voilà ce que je suis aujourd'hui, je suis un salaud qui court avec un cœur à la main. Je me laisse bercer par le son du violon, qui est super ma foi.

J'étais malade, et....Oulaaa, une maladie qui déchire, parce que non seulement j'étais malade, mais j'ai découvert un truc super. J'explique, voilà avant de tomber malade (Oh tu nous saoules avec ta maladie) (Mais ta mère quoi! Jt'emmerde, hein!) j'écrivais sans cesse, c'était cool, j'aime bien écrire moi. Et déjà, je répète là, mais la maladie c'était une sinusite.
Le truc, c'est qu'à cause de ce mal, mon ouïe a considérablement baissé. C'était phénoménal! Oh que oui! Je ne comprenais rien, je devenais idiot, c'est à peine si j'arrivais à marcher droit. J'essayais de lire, mais rien. Je vivais déconnecté du monde. En prenant un livre, je le tenais entre mes mains, et rien n'entrait dans mon crâne. Des mots, des syllabes , une suite de sons. Oui ça c'est beau, mais à condition que ça devient palpable, compréhensible. Même qu'on me proposa de lire Baudelaire. Il devait se retourner dans sa tombe. Jl'ai trouvé idiot, même que je comprenais rien à ce qu'il disait.

C'est débile ça. Oui, d'accords, mais après une semaine à être idiot, je me suis lassé. Vous savez, rien écrire est un mal exacerbé pour moi. Je commençais à aimer cet instant où je pouvais écrire tout ce qui me passait par la tête. Je devenais môle, un corps inerte, ça devenait frustrant à force. Heureusement que je n'inspire pas de la pitié, heureusement, mais je comprenais enfin ce que c'était de ne pas prendre une drogue après avoir été accro, enfin faut pas non plus confondre compréhension et sensation, sinon, je passe pour l'ados attardé qui croit tout sentir en comprenant à peine une situation.

En somme, c'était juste pour dire que je ne suis pas mort, et que je suis un salopard. Prière de me cracher dessus avant de fermer la fenêtre.


Chanson de circonstance:


Découvrez Louise Attaque!

mardi 9 décembre 2008

Ma vie c'est une file d'attente, la tienne c'est le carambolage.


Après quatre articles, je me rends compte que je ne me suis pas présenté. Quelle honte! C'est que, loin d'être timide au point de négliger une présentation, j'ai oublié de le faire, préférant écrire à parler de ma personne. Ok d'acc!

Donc, je suis né un printemps, c'est beau le printemps, hein dites? Oui c'est tout beau, il y a des fleurs des oiseaux. Oui, non, mais attendez... Ce n'est pas n'importe quel printemps. Chez moi les méchants militaires et les méchants cruels pullulaient. Oui, j'ai choisi de venir au monde un jour de printemps en l'an 1991. Il y faisait beau, il y faisait noir. Je songeais à rejoindre ce monde et le couvre feu m'en empêchait.

Pour les nonchalants et ceux qui n'aiment pas calculer, j'ai 17 ans. Alors à cause d'une malchance qui, sans le faire exprès, me suit depuis ma naissance, je suis en première alors que je devrais être à la fac. OUAIS SUPER!

Autrement, avant que je vienne à la vie j'avais le choix entre deux vies. L'une était toute tracé: genre euh... Ecole, maison, mosquée, maison, boulot, famille, enfant, mort. La deuxième: Idem, sauf qu'ici, je reçois des mauvaises notes, j'apprends à devenir bagarreurs, je deviens impie, j'aime énormément mes amoureuses et j'apprends la fidélité, j'en déteste d'autres, je deviens marginal, je me relève, je commence à aimer la bonne musique, la philosophie, la littérature... Mais en contrepartie, la poisse me suit partout.

En somme, je ne suis pas recouvert d'un linceul mais je n'aperçois que les premiers lueurs d'une vie inconnue.

Ciao?

Au fait, j'arrive pas à me débarrasser de Echoes, c'est normal? Pourtant les autres chansons sont toutes aussi belles.

samedi 6 décembre 2008

Le con agonisant.


"Je vous mentirai si je disais que je suis athée" disait-il, et il ajouta: "J'idolâtre l'homme, même que je le divinise. Non pas que j'en deviens chantre de 6 milliard d'unité, mais je deviens émule devant certaines personnes. Oui...Oui, je me tue à essayer de leur ressembler...." Il répétait inlassablement ces noms " Balzac! Putain de Balzac! J'aurais aimé le rencontrer et devenir aussi populaire auprès des prolétaires que l'était Marx et Engels"

"Oui monsieur, mais ce n'est pas maintenant qu'il fallait faire ça..." répondais je.

Il me cracha dessus, et n'ayant guère consommé sa vaine vengeance, il me frappa avec la pomme que je venais de lui donner. Qu'aurais je pu faire? L'étouffer avec son oreiller? Oui, ce con ne méritait que cela et bien plus encore. Mais Peut être que je ne dûs pas lui dire ça, surtout en ce temps d'adieu. Mais malheureusement je n'étais pas le seul de ses victimes. Oh que non. Il n'arrêtait pas de tripoter, depuis sa venue, le cul de son médecin traitant. Il le faisait avec joie, un sourire au visage et la regardait droit dans les yeux comme pour lui prouver sa supériorité. Elle, qui est resté grande fille, et stupide comme elle est, se taisait et le laissait faire.

Planté dans ce lit d'hopital depuis ce matin, il est arrivé après qu'on l'eut transporté d'urgence suite à un malaise cardiaque qui lui est survenu dans un bus. D'après ses papiers, il avait cinquante-quatre ans et venait d'un faubourg. Les cheveux d'ébène, les moustaches blanchis par le temps et jaunis par le tabac, sa barbe, mal rasée, témoignait du peu d'intérêt qu'il portait à sa personne. Voilà maintenant quinze heures qu'il est ici, et même si on prévint ses proches, personne ne vint lui rendre visite.

Je sais pas, j'ai pas envie de terminer cette histoire, une autre fois peut être. Les circonstances ne le permettent pas. Comme si c'était vrai. Trimestre de merde, loin d'elle, elle, loin de moi. Elle me manque bordel!
Tiens, les projets pour ces vacances:
Lire Balzac, Mark Twain, Rachid Mimouni, Devenir un vrai scientifique, mathématicien tant qu'on y est.
Lire ce satané Freud et ses idées folles. Reprendre en main mon étude du marxisme. Et pourquoi pas l'anarchisme pour comparer.
Et le meilleur pour la fin. Comprendre pourquoi tu aimes tant Poe, Myriam^^.