samedi 4 avril 2009

Zack Is Not Dead

En fait le déclic n'était qu'une vente dédicace, où d'ailleurs je n'ai pas acheté de livres; et il en suit le manque de la rencontre avec l'auteur, et il en découle le fait de ne pas avoir un livre dédicacé.
Mais, malgré, le débat quelque peu pourri par moment, si ce n'est beaucoup, ces quelques heures étaient un beau début, si ce n'est LE déclic.

Des textes? J'en écris, oui. Mais, je ne le fais plus au clavier; ça me fait chier; c'est nul. C'est devenu des bribes, collées l'une à l'autre. Ce qui est bien avec l'écriture manuscrite c'est qu'elle ne découle pas d'un trait, mais s'accommode avec les scènes imaginées; il se peut qu'on commence avec la fin, comme par le milieu, ou même le trois quart de l'histoire.
Ps: Qu'est ce que je me faisais chier en anglais, pour saigner du gros orteil ce mec, moche, poilu et stupide, aux oreilles sarkoziennes.
Ps: Je tiens un autre blog, où j'ai écrit en cachète, hihi \o/.

vendredi 6 mars 2009

En marge, part I.

«Il y a un mois de cela, un femme répondant au nom de Yasmina Jdid est passée de vie à trépas, messieurs dames. Aujourd'hui, cet être n'est plus parmi nous pour se défendre; loin de nous, elle ne peut divulguer le nom de son infâme assassin. Homme misérable qui cru bon lui ôter la vie, voler son dernier souffle et respirer à plein poumon sa lâcheté. Aujourd'hui, je fais appel à votre raison messieurs, mesdames les jurés, pour que cet être, dont le mal sévit en lui, ne puisse à jamais récidiver.»

L'avocat épuisé, s'essuya le front et repris le chemin du banc qu'il occupait.

Les fenêtres ouvertes du tribunal laissaient passer l'air humide d'Alger. La chaleur, par ce jour d'octobre, était insupportable, bien que les climatiseurs aient fonctionné. Comblée de monde, la cours n'avait d'yeux que pour le juge. De sa place éminente, il fixait des yeux l'accusé, jusqu'à ce qu'il reçoive le verdict en main propre. Il enfila ses lorgnon, et d'un hochement de la tête, il s'appliqua:

«Bien...Concernant l'affaire de la partie civile contre Fayçal Fahim, ayant plaidé non coupable, La cours pénale déclare l'accusé, non coupable...»

Ce fut alors la débandade; la foule se leva, l'accusé, par une joie ineffable étreignit son avocat et les journalistes se bousculèrent pour recueillir les propos de l'acquitté. De l'autre coté de la salle, la famille de la victime ne tarda pas exprimer son chagrin.

I


La sonnerie grêle du téléphone venait de suspendre la conversation que tenait Hakim et Fatiha. Elle entrouvrit son sac; ce n'était pas le sien. Commença, alors, Hakim à se fléchir sur sa chaise; il avait du mal à extirper se cellulaire de son jean, mais à la quatrième sonnerie il décrocha:

«C'est Samir à l'appareil, alors t'es où?
- Le cafétéria en face du tribunal. Je suis avec Fatiha, et tu sais quoi? On a l'exclusivité, le dessinateur judiciaire de La Tribune n'est pas venu. Je suis resté seul sur le terrain. Il était occupé sur une autre affaire.
- Et alors c'est prêt?
- Oui, je bosse dessus avec Fatiha. Ce sera prêt pour ce soir.
- Gare à vos culs, je le veux pour ce soir! Ce soir!
- D'accord, à ce soir.»

Hakim ayant raccroché, le serveur s'approcha et ils prirent commande; Un soda pour Hakim, une bière bien fraiche pour Fatiha.

«Il veut ça pour ce soir, Fatiha, dit Hakim.
- Ok, je m'applique.
- D'accord j'te laisse bosser dessus. J'dépose mes dessins à la rédaction, moi.
- Ok.
- T'as un message à faire passer?
- Non, merci, ça ira.
- Bien. Allez, salut!
- Salut! »


D'un revers de main, Hakim pris sa veste qui était adossé contre sa chaise et prit la direction de la caisse. Fatiha reprit son calepin, alors, et mit les notes d'un coté, les propos recueillis d'un autres. Dès lors, elle commença à rédiger son article.





jeudi 5 février 2009

John Barry - Amicalement votre

il n'en eut fallut que peu. Lever le bras, hululer, ou crier, voire même, tirer la langue. Essayer de ramper comme l'un de ces asticots qui commençaient déjà à me ronger. Non. Même pas eu le courage d'essuyer contre le sol cette goute de sueur qui coulait sur la commissure des lèvres. Et, encore loin d'enlever cette terre qui collait à l'arcade sourcilière.

Plus encore, j'étais seul. Je suis seul. Je meurs sans même agoniser. Tant que je ne m'en doutais guère, sans crier gare, elle s'en est venue, empressée, d'un pas léger, m'en porter au dessus des vents. Une ballade, sans plus. Ces voix raisonnaient, et apparentes telles ces kyrielles de son, me le redisaient tout bas, en chuchotant ainsi: Une ballade, sans plus, chut, c'est juste une ballade.

Faut pas lire ce truc, hein. C'est vraiment sentimental, et personnel.

lundi 26 janvier 2009

Salim Berkoun est le prochain prophète.

Ahe, Ahhhhheuh. Bah là, tu m'étonnes Salim que Ashraf Kessaissia te plaise. En ouvrant la page (bien faite et tout) J'ai vu la photo de trois moutons égorgés ( ça me fait penser aux tripes que j'avais nettoyé l'aid passé, putain que ça pue). Ah bah, là, je me suis tout de suite dit, que c'est un putain de bon photographe!
Alors j'vais poster ici les photos qui me parlent avec mes commentaires:

La superbe contradiction. Voile et string. Même si les musulmanes sont voilées, leurs maris restent friands de sexe.

















La galerie qui décrit les pécheurs de Bouharoun (Port situé à l'ouest d'Alger, ou de Tipaza, chais pas exactement) est tout à fait belle! Mais cette photo j'lai choisit parce qu'elle a un plus, la paquet de cigarette national; Rym!
Bah cette photo fait partie de la galerie de Ramallah, bah en regardant celle là, j'ai rit comme un con derrière mon écran et je me suis dit: Comment ce connard de photographe a pris cette photo, capturer cette émotion?!




















Fallait poster ça quand même, le chanteur de mon groupe préféré ( fils d'un des plus grands écrivains algériens, si ce n'est le plus grand) ^^:




















Ma galerie coup de cœur: ALGERIE

Putain jm'arrête ici, j'vais finir par pleurer tellement c'est beau(en plus c'est vrai). En tout cas ça reste un site à visiter Ashraf Kessaissia Et parce qu'elle aussi elle fait du beau travail, je l'oublie pas Crizallide.

Sinon, moi je connaissais un suisse qui est venu chez nous pendant la décennie noire, eh bien il roxx pas mal, en fait. Michael Von Graffenried
Je vous inviter à visiter.

Un laps de temps.

Si je regrette de vivre en Algérie? Pas tant que ça. Mais j'ai un putain de regret de ne pas pouvoir tenir entre mes mains la culture dont j'ai envie. Genre pouvoir commander sur ce magnifique site, qu'est Amzon, les quatrains de Khayyam en Français et en Arabe -j'ai aucune confiance en ces traducteurs :o. Une perle ce type!

Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.
Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,
puisque vous nous avez créés désespérés !

Aujourd'hui en entrant dans une bibliothèque de la rue Didouche Mourad ( le type, il vent des livres d'occaz), j'ai demandé s'il avait Sartre... Non, et Camus, et Camus alors? Non plus. Putain je rentrerai plus chez lui. (Désolé Hichem, j'ai pas encore acheté le livre dont tu m'as parlé :émoticon du rire du con embarrassé:)

Ou alors si j'étais en France? Bah j'aurais acheté Nazim Hikmet? ConnaiS tU paS? Pas Connaitre ? Le plus con, c'est que la dernière fois à la bibliothèque, jl'ai pas trouvé. Un turque communiste. Poète, de sa race de la mère de jésus vierge qui tue!

Kerem gibi - Comme Kerem.

L'air est lourd comme du plomb
je crie, je crie, je crie.
venez vite, je vous invite a faire fondre du plomb.

il me dit :
tu t'enflamera a ta propre voix
et cendre tu deviendras
comme kerem tu te consumeras

tant de misere
si peu d'amis
l'oreille des coeurs est sourde
l'air est lourd comme du plomb

et moi je lui dis :
"que je brûle,
que cendre je devienne comme Kerem.
Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas

si nous ne brûlons pas
comment les ténèbres
mèneront-elles a la clarté..."

l'air est lourd de promesses comme la terre.
l'air est lourd comme le plomb
je crie je crie je crie.
accourez,
je vous invite a faire fondre du plomb.
Ou alors, aller voir les humoristes et rire comme un con dans une salle presque sombre. Aller au théâtre. Aller au cinéma sans risquer d'avoir une torticolis en essayant de voir les couples qui restent dans le fond de la salle. En parlant de couples, j'ai trouvé y a longtemps un site super, la dessus j'ai trouvé une chronique de Amari Whawki ( j'laime ce type) (Bah coté Algérie, y a pas plus divertissent pays que le notre, \o/): Tnaket.net, pour les francophones chéris, comme Kamila, Tnaket vient du mot tnak qui veut dire "s'est fait niqué", et Tnaket veut dire que "rien ne va plus". En plus j'adore notre dialecte, le parlé algérois, et notre façon de nous moquer des autres accents. Bon je parle trop pour ne rien dire.

Jeunesse algérienne

L’AMOUR COMME AU CINEMA

Les oiseaux se cachent pour s’aimer. Dans quelques cinémas du centre d’Alger, les jeunes couples se retrouvent pour des étreintes très poussées dans les salles sombres. Plongée cinématographique dans le monde de l’amour obscur.

Il fait beau sur Alger, un temps à rester dehors. Mais c’est une image, juste une image : « avant, on allait dans les parcs publics », m’explique le jeune homme qui arrange sa chemise à la sortie du cinéma. « Maintenant ce n’est plus possible, laâraya ils viennent, violent ta copine et volent ton argent. », poursuit-il, résigné mais heureux. Sa jolie copine d’une vingtaine d’années se refait les cheveux discrètement ; elle aussi est heureuse mais déjà pressée. L’amour comme au cinéma ? Oui. Signe des temps, ce n’est plus la police ou les islamistes qui chassent les couples dans les parcs publics. Ce sont les jeunes. Voyous désœuvrés, ils les chassent, s’en prennent aux filles et détroussent leurs compagnons quand ils ne les tabassent pas. C’est tout naturellement que les jeunes couples qui veulent s’étreindre se retrouvent dans les cinémas, réactualisés pour l’occasion. Il faut donc aller au cinéma. Pour ce faire, j’ai réussi à convaincre une jolie papiche de m’accompagner. Elle est jeune, un peu oisive et a accepté, pour des raisons uniquement professionnelles évidemment. Nous convenons du rendez vous et le jour J à l’heure H, nous nous retrouvons devant le cinéma, à quelques minutes M près. Quelques affiches de films traînent sur les murs mais nous comprenons très vite qu’elle n’ont rien à voir avec le film projeté à l’intérieur.



Aujourd'hui la fille la plus "dingue"( j'adore quand elle vient avec son jean serré bleu dans le but de nous faire bander comme des cons, en plus la plupart des gens cèdent au jeu) de ma classe m'a dit que j'avais le style vestimentaire des anglais \0/. Elle a aussi avoué qu'elle était mythomane. Bon ça je le savais déjà. -_-'. Je prends du plaisir à me foutre de sa gueule. De toute façon sur les 7 filles de la classes, elle reste la plus potable. J'aime pas la tournure que l'histoire prend; elle me demande, à chaque fois qu'elle sort une blague, si c'était bien. OWNED!

J'ai enfin retrouvé mon livre: Da Vinci Code, SUPER!

lundi 19 janvier 2009

Sans plus ni moins.

Accoudé à un bar, j'échangeais avec Sarah les paroles qui resteront, de ma journée, les plus sensées. Seules, les dires que nous partagions importaient, face au bruit du téléviseur accroché à un coin du cafétéria. Un match de foot, semble-t-il; la coupe d'Algérie. C'était un Jeudi. S'ajoutait au bruit, la fumée de la cigarette. Sarah me proposa une brune, mais je refusai; un mal de tête commença à me hanter.

Son copain venait de la plaquer; elle ne parlait que de ça. Comprends-tu? Disait elle, on a battit notre relation pendant deux ans, et voilà qu'il vient de tout démolir. Je n'arrivais pas à trouvais les mots. Elle est chère à mes yeux. Nous nous connaissons depuis le primaire et, jusque là, quelques querelles seulement ont vu le jour entre nous, sans plus. Ce jour là, elle a mit du Khôl; elle n'arrivait pas à bien s'en dormir. Je pensais que ce "plus" venait embellir les yeux d'un visage dont les traits devenaient pour moi familier.

On parlait pour ne rien dire. Soudain, mon regard s'est égaré sur une bagarre qui s'est déclarée juste devant la cafétéria où nous étions. Les gens commençaient à se précipiter, et de l'autre coté, je vis les flics courir vers ces deux personnes. Je fis de même; je me dirigeai alors vers la porte de sortie. La situation devenait burlesque. Les jeunes commençaient à taper des mains et à crier. Les flics commencèrent alors à écarter la foule. Je vis alors se dessiner les traits de Sarah.

- Sarah?! Criais-je.

Les gendarmes, en tenue bleue marine, l'étreignaient. Pas même une inspiration avais-je fait quand elle se débâta, enfui sa main dans son sac à main et braqua son arme sur l'autre personne. Il ne fallu pas une autre seconde avant qu'elle ne laisse partir le coup. Ni le soleil qui aveuglait, ni l'odeur de la fumée venait encombrer ce son. Tout avait perdu sa valeur, seul, le son strident du projectile importait. Son arme venait de rompre le lien qui unissait bruit et cohue; quelques bruit de pas seulement venaient envahir l'atmosphère. Les gens commencèrent alors à se hâter pour voir ce qui s'est passé. Je restais coi, planté comme un if. Je ne comprenais plus ce qui arrivait, et le gens commencèrent à me bousculer.

- Mounir! Qu'est ce que tu fais?! Viens, on va croire qu'on veut pas payer nos boissons!

Je tournai la tête. Tout devint noir. Je mis quelque secondes avant de pouvoir recouvrir la vue. Rien ne me paraissait normal, et je ne me souvenais que des derniers mots de Sarah: Si j'attrape cette fille je la tue! Rien de plus, ni moins, d'ailleurs.

Ce devait être ce mal de tête, la fumée, ou la chaleur et l'humidité de cet après midi là qui m'étaient montés à la tête. Tout avait disparu, tout s'était évanoui; la bagarre, les policiers, la foule, les gens.

- Quoi? Arrête de faire ton débile, me dit elle en réponse à mon regard vide, mais ô combien rempli de question.

samedi 17 janvier 2009

Décryptage.


En fait, l'équation à un inconnu avait une solution. Je l'ai trouvée. Je l'ai enfin trouvée!

vendredi 9 janvier 2009

Fusion.

J'étais, pour ainsi dire, un ami pour lui. J'aimais bien quand il me racontait ses histoires stupides. Parfois, je suivais l'oscillation de ses fines lèvres toutes rose, sinon, je tournais la tête ailleurs, regardais le ciel, évitais les flaques d'eau quand il nous arrivait de marcher cote à cote. Moi, de mon coté, je me contentais de lui répondre par un oui, par un non, parfois même, par un haussement des épaules, ou rarement, un long "Hum".

Pourtant, je crois que nul autre personne ne m'ait porté un tel intérêt. Sacré Raphaël! Il avait du béguin pour une fille originaire de Grèce. Elle s'appelait Magalie. Une belle fille, il faut l'avouer, mais je ne l'aimais guère. Sa bande de copine et leurs manières me faisaient vraiment chier, limite gerber. Alors, comme il était con, il savait choisir la pire de toute les filles, en plus, elle était déjà prise.

Les rumeurs disaient que son copain l'emmenait de temps en temps au cinéma...qu'il l'engrossa une fois...qu'elle avorta. Oui, il faut savoir qu'ici, en Algérie, baiser sa copine est un vrai casse tête. Les plus courageux, eux, emmènent leurs dulcinées à l'autoroute, se cachent derrière des arbres et passent à l'acte, les plus chanceux d'entre eux, trouvent des baraques et font l'amour sur un lit de fortune. Les autres, plus subtiles, choisissent les salles sombres. Raphaël venait chialait sur mon épaule et me disait: «T'as vu ce qu'ils disent à son propos?». Je lui répondais toujours, en haussant l'épaule: «Oui.». Son regard était toujours fixé sur la silhouette de Magalie, et les autres ont vite compris que c'était plus qu'une simple attirance physique. Il était timide, on le malmenait au bahut et lui, venait me raconter ce qu'il subissait.

Un jour, je me souviens, je marchais le long de la rue Didouche Mourad. En passant par la salle de cinéma Algéria, j'ai vu qu'il y avait à l'affiche Die Hard 4. Je m'ennuyais cet après midi là, et du fait qu'on passait en boucle à la télé la publicité le présentant, je décidais donc d'entrer le voir. Je regardai ma montre. Elle affichait 14h27 et la prochaine séance commençait à 14h30. Je sortis 200Da de
ma poche et je me dirigeai vers la caisse. Je lui demandai gentiment, tout en lui montrant mes 200Da:« Un ticket pour Die Hard». Elle me répond: «Vous n'auriez pas une pièce de 100Da? Je n'ai plus de monnaie.». Déjà, avec le chewing-gum qu'elle mâchait, elle avait l'air d'une vache. Ses maxillaires montaient et descendaient. Je ne pensais qu'à une chose, lui enfoncer son putain de gomme à mâcher dans la panse. J'allais hausser le ton quand je vis apparaître de la pénombre Magalie et son copain. Ils étaient bras-dessus bras-dessous et elle claudiquait légèrement. Il faut l'avouer, les places de cinéma, pour faire l'amour, ou juste pour regarder un film, ne sont guère confortable. Elle fit semblant de ne pas me reconnaitre, et moi, sur le coup, je pris le chemin du retour.

jeudi 1 janvier 2009

Une année pour marquer toute une évolution.

Allez, comme je vous aime, jv'ais poster une vidéo, super, super sympa.

Même après une année, je l'aime toujours autant.